« Quand je serai grand … »

Les artistes (littérature, théâtre, musique, cinéma, arts plastiques, vidéo, architecture, …) trouvent un espace d'expression particulier, ils sont pour la plupart des reflets, des "sondes" sensibles aux mutations sociétales, des visionnaires, qui explorent le temps, leur temps, et donnent à voir et à penser.

Mythes, contes et légendes

Erró, "Wagner" | Artothèque de Mulhouse
Erró, Wagner

Les mythes, contes et légendes, sont en soi une réserve inépuisable d'aides à la compréhension de nos rêves, aspirations les plus intimes, de perception du monde dans ses dimensions les plus universelles. Ils peuvent offrir à l'enfant d'être rattaché par sa pensée, ses désirs, à la vie passée des peuples, à leur histoire, avec ses héros et leurs exploits. Ils aident à percevoir une dimension de la réalité humaine et peuvent montrer la valeur symbolisante de l'imagination.

Pour les enfants, qui souhaitent par exemple vouloir voler :

  • leur raconter le mythe d'Icare [1],
  • évoquer avec eux les machines volantes imaginées par Léonard de Vinci,
  • leur donner des repères en ce qui concerne l'invention des premiers avions,
  • leur parler des rêves liés à ce désir d'être dans les airs,
  • se référer au film « Le Voyage dans la lune » de Georges Méliès,
  • s'inspirer du monde animal, de l'univers de la bande dessinée (Superman, Batman, …), de la création cinématographique contemporaine (Manga, Spiderman, …), d'œuvres littéraires (« Le Merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède » de Selma Lagerlöf, « Le Voyage autour du monde en 80 jours » de Jules Verne, …),

Toutes ces références leur permettent d'inscrire leur histoire dans l'Histoire, tout en respectant leur unicité de pensée et de désir, ils seront confortés dans leur appartenance à l'"universel".

Ensuite, la fonction sociale de ce désir peut émerger par le "pourquoi faire ?", s'agit-il d'un besoin de puissance, de se mettre au service des autres, d'être curieux du monde, d'être en osmose avec le monde animal environnant, … ?

En littérature

  • « L'avion de Lindbergh, ou la première traversée de l'Atlantique » de Patrick Guérin
  • « Les Cerfs-volants » de Romain Gary
  • « Le Merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède » de Selma Lagerlöf
  • [1] Fils de l'achitecte Dédale, Icare se retrouva enfermé avec son père dans le Labyrinthe, construit par ce dernier. Tous les deux purent s'en échapper grâce à l'ingéniosité dont Dédale fît preuve. Regardant le ciel, il eu l'idée de vouloir imiter ce qui lui sembla être le symbole de la libération de toutes entraves : les ailes qui font voler les oiseaux. Ils se mirent alors à fabriquer des ailes qu'ils attachèrent à leurs épaules grâce à de la cire fondue. Puis, ils s'envolèrent. Prit par l'ivresse de l'immensité du ciel, Icare s'envola de plus en plus haut et se dirigea vers le soleil. La chaleur, devenant de plus en plus forte, fit fondre la cire ; les ailes se détachèrent et Icare tomba dans la mer pour y mourrir.

Haut de page  ↑