Diego Rivera (8 décembre 1886 à Guanajuato - 24 novembre 1957 à San Ángel) est un peintre mexicain connu pour ses fresques murales principalement dans les bâtiments officiels du centre historique de Mexico.
La peinture murale est une véritable institution au Mexique. Partout dans le pays, aussi bien dans les villes que les petits villages isolés, le visiteur remarquera la qualité et la variété des oeuvres réalisées qui tournent autour de trois axes principaux : la religion, la politique... et la publicité. Même les plus grandes marques y ont recours. Souvent, l'artiste signe sa réalisation et indique son numéro de téléphone. La raison de cette manière de procéder, plutôt que d'utiliser des affiches en papier, s'explique simplement par le fait que le papier coûte cher au Mexique et que la peinture résiste bien mieux aux intempéries.
Diego Rivera (8 décembre 1886 à Guanajuato - 24 novembre 1957 à San Ángel) est un peintre mexicain connu pour ses fresques murales principalement dans les bâtiments officiels du centre historique de Mexico. Diego Rivera réalisa à partir des années 1920 des peintures portant sur des thèmes politiques visant à créer un « style américain » combinant l'art mexicain, indigène, esquimau.
Le trompe-l'œil est un genre pictural destiné à jouer sur la confusion de la perception du spectateur qui, sachant qu'il est devant un tableau, une surface plane peinte, est malgré tout, trompé sur les moyens d'obtenir cette illusion.
Une des premières entreprises de la peinture étant de figurer d’abord sur des murs, puis des toiles, des images de notre environnement, cette figuration a mené à des lois de perspective et développé une technicité picturale qui reste une des grandes directions de l’art.
Jeu de séduction et de confusion du spectateur, le trompe-l’œil a porté très évidemment son choix plus volontiers vers des sujets inanimés ou statiques.
Le domaine du trompe-l’œil ne se limite pas qu’au tableau ; lorsqu’il en dépasse le cadre, il envahit le mur tout entier et devient une peinture murale. L’architecture y est alors figurée selon les lois de la perspective pour le spectateur ; elle peut aussi, dans une illusion saisissante, être un vrai trompe-l’œil architectural.
Le Mur de Berlin, construit en 1961 pour séparer Berlin-Est de Berlin-Ouest à l'époque de la guerre froide, a été le support de nombreuses peintures, qui contestaient notamment sa présence.
Le savant fou est un archétype du savant qui est souvent un cliché ou un lieu commun des œuvres de fiction populaires. Il peut être méchant et dangereux ou au contraire distrait et inoffensif.
Qu'il soit fou, excentrique, génial ou simplement empoté, le savant fou travaille généralement à la mise au point de technologies fictives et novatrices. Il est fréquent qu'il manque de sens commun et joue à être Dieu sans en mesurer les conséquences, crée des armes terrifiantes par pur défi scientifique, etc.
Le savant fou apparaît déjà dans la littérature du XVIIIe siècle, par exemple dans Les Voyages de Gulliver de Swift, où les savants de l'île volante de Laputa ont perdu pied avec la réalité, au propre comme au figuré.
Au tout début du XIXe siècle, les sciences et les techniques, notamment militaires, font un bond. La science est vue soit comme salvatrice soit comme destructrice pour la société entière. Elle réglera tous les problèmes grâce au progrès ou bien elle causera sa perte. Les scientifiques sont alors représentés comme vertueux ou maléfiques, sérieux ou fous. Une constante se dessine entre ces extrêmes : le génie.
Au début du XIXe siècle vient le docteur Frankenstein, inventé par Mary Shelley, qui au nom de la science et par manque de précautions crée un monstre. Puis c'est le docteur Moreau de H. G. Wells qui n'hésite pas à jouer avec la nature qu'il modifie de manière terrible grâce à son habileté de chirurgien. Mentionnons encore le capitaine Nemo de Jules Verne qui est un des personnages de savant excentrique les plus intéressants et les plus complexes : la science est son refuge, Nemo hait l'humanité dont il méprise les tares morales.
En 1927, le film Metropolis de Fritz Lang présente le prototype du savant fou au cinéma : Rotwang, le génie du mal qui crée les machines qui donnent vie à la ville qui donne le titre du film. Le laboratoire de Rotwang a influencé bien des décors de films : des arcs électriques, des appareils en ébullition et des tableaux de cadrans et contrôles. Joué par l'acteur Rudolf Klein-Rogge, Rotwang vit des conflits intérieurs : il est maître de pouvoirs scientifiques presque mythiques, mais il est esclave de ses désirs de pouvoir et de vengeance. Son aspect physique aussi a eu une influence : les cheveux en broussaille, les yeux écarquillés et ses vêtements à l'allure presque fasciste. Même son bras droit mécanique est devenu un exemple de science détournée, par exemple dans Docteur Folamour de Stanley Kubrick.
Au début du XXe siècle, les premiers « super-méchants » — nés avant les super-héros — ont généralement des prédispositions pour les sciences, qu'ils soient précisément scientifiques ou non : Fantômas, le Docteur Cornélius, le Docteur Mabuse, etc. Dans la seconde moitié du XXe siècle, le savant fou est devenu un poncif au cinéma (Docteur Folamour), en bande dessinée (Lex Luthor, les ennemis de Spiderman, Zorglub (ennemi de Spirou) par exemple), en littérature (on ne compte pas les savants-fous qui croisent la route de James Bond).
La figure du savant fou progresse en fait avec la science : au fur et à mesure que celle-ci prouve sa puissance, les œuvres de fiction signalent ses dangers ou expriment les angoisses liées à l'accélération du progrès scientifique. Newton, Darwin, la psychiatrie, la bombe atomique, le laser, l'ordinateur, etc. Chacun de ces jalons de l'histoire scientifique appelle une réponse dans l'imaginaire collectif, et c'est le savant fou.