Ll'Ancien Empire, antiquités égyptiennes, région en relation, Saqqarah (Egypte) La IVe dynastie qui fait partie de l'Ancien Empire, est la dynastie qui a laissé les plus célèbres de tous les mnuments : les pyramides de Gizeh, sans oublier le Sphinx. Elle couvre une période d'environ -2670 à -2450 et débute sous le règne de Snéfrou, père de Khéops.
Personnage célèbre du département des Antiquités Égyptiennes par l'expressivité de son regard et la vivacité de ses couleurs, le Scribe accroupi recèle toutefois bien des mystères quant à son identité et sa datation.
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De par sa retenue, sa simplicité, son extrême raffinement et cette intériorité méditative, ce « Buddha enseignant » compte parmi les plus belles représentations de la figure bouddhique et témoigne des débuts de l’esthétique Koryô (918-1392). Dégagée d’une certaine raideur et du hiératisme qui dominaient en partie le Silla Unifié (668-918), on perçoit dès lors une facture beaucoup plus souple, plus fluide ainsi qu’un réel souci de réalisme et d’humanisation. Le bois, imitant l’aspect et le rendu du métal doré du fait de sa malléabilité, permet un travail plus naturaliste et facilite aussi le rendu fluide du drapé. La figure douce et pure à la fois, au buste haut, à la taille mince, aux épaules très légèrement voûtées et au visage allongé suit un canon qui s’affine. Le Buddha porte dans sa coiffure une sorte de demi-coque, apparue à l’époque Koryô et que l’on peut également voir en Chine sur les images Liao (916-1125).
Plus vivant, plus humain, le Buddha enseignant a su exprimer avec force, presque avec évidence, une foi bouddhique très aristocratique qui prône la vision d’un monde d’éternité, de paix et d’harmonie.
La représentation de la Vierge évolua en Occident, tout au long du Moyen Age, suivant l’évolution de la foi. Marie est ici assise sur un trône à arcades, image de la Jérusalem céleste. Les drapés fins de la robe, ceux plus amples dessinant de larges courbes sur les bras et l’avant du buste, sont d’une calligraphie extrêmement soignée. Les corps et le siège conservent encore des restes de la parure d’orfèvrerie qui devait les recouvrir en partie : pourvue de plaques de métal repoussé, doré et enrichi de cabochons enchâssant des pierres précieuses, la statue devait resplendir à la lumière des cierges. Deux cavités placées l’une sur l’avant de la tête, l’autre sur le haut du buste, devaient contenir des reliques.
Au XIIe siècle, l’Auvergne est spécialisée dans ces figures de la Vierge en majesté, assise sur un trône, frontale, tenant l’enfant devant elle. Le hiératisme de la pose, la sévérité des regards et les commissures des lèvres tombantes, donnent à ces statues un aspect impressionnant. A la suite du concile d’Ephèse (431), qui proclame la double nature du Christ, divine et humaine, et affirme que Marie est Vierge et Mère de Dieu (Theotokos), apparaissent dans l’art d’Orient puis d’Occident ces représentations de la Vierge trône de la sagesse (sedes sapientiae), soutien du Christ-Roi. Elle devait être placée au-dessus de l’autel principal, au fond de l’abside, mais aussi portée solennellement lors des processions.
Le Moïse, sculpté vers 1515, pâtit de la position dans laquelle il a été installé, car il fut conçu pour être vu en contre-plongée et depuis la droite. Ce facteur explique les proportions agrandies du buste, des bras et l'avancée de la tête ainsi que l'asymétrie de la sculpture. Être prophétique saisi en pleine vision, son regard se détourne pour se porter au loin tandis que le mouvement nerveux de ses mains et de son vêtement commente son émoi.
Puissance physique et intensité psychologique fusionnent en lui : vaste front bosselé, sourcils froncés abritant des orbites profondément reculées, bras et mains aux tendons et aux veines apparentes. Comme l'a analysé Charles de Tolnay, dans son état de frémissement, les forces cosmiques dont il est composé se manifestent : les mèches de sa chevelure sont des flammes, sa barbe opulente une tumultueuse cascade, les masses plastiques de ses membres et de son drapé, renforcées par de violents contrastes de clair-obscur, ont la solidité de rocs.
Auguste Rodin (François-Auguste-René Rodin), né à Paris le 12 novembre 1840 et mort à Meudon le 17 novembre 1917, est l'un des plus importants sculpteurs français de la seconde moitié du XIXe siècle.
Tout d'abord appelée Le Poète, cette pièce fait partie d'une commande du Musée des Arts décoratifs de Paris qui voulait créer un portail monumental basé sur La Divine Comédie de Dante. Chacune des statues de cette pièce représentait l'un des personnages principaux du poème épique. Le Penseur devait au départ représenter Dante devant les portes de l'Enfer, méditant sur son poème.
L'homme sculpté est nu car Rodin voulait que sa figure héroïque à la Michel-Ange représente aussi bien la réflexion que la poésie. Rodin a réalisé le modelage original en plâtre de 71,5 cm de haut vers 1880, celui-ci a été exposé pour la première fois à Copenhague en 1888. Le premier moulage en bronze est achevé en 1902, mais n'est présenté au public qu'en 1904. Devenu la propriété de la ville de Paris grâce à une campagne de dons organisée par des admirateurs de Rodin, il est placé devant le Panthéon en 1914, avant d'être transporté en 1922 à l'Hôtel Biron, transformé en Musée Rodin.
Duane Hanson (1925-1996) était un sculpteur américain du courant de l'hyperréalisme. C'est dans le Minnesota que Duane Hanson voit le jour le 17 janvier 1925. Entre 1946 et 1951 il obtient plusieurs diplômes en beaux-arts, le dernier dans l’État américain du Michigan. Hanson part ensuite enseigner les beaux-arts en Allemagne, notamment à Munich, avant de retourner aux USA, toujours comme enseignant.
C’est dans les années 1960 qu’il est remarqué comme un des représentants les plus doués de l’art sculptural américain dans l'hyperréalisme. Réfractaire à l’idée d’infliger une interprétation subjective à ses œuvres, il se met à créer dans un atelier de sa Floride natale des personnages humains grandeur nature en effectuant des moulages directement sur ses modèles vivants (« lifecasting »). Il privilégie la fibre de verre et la résine, ce qui lui offre la possibilité de reproduire les moindres finesses du corps humain, donnant ainsi vie à ses modèles avec une crédibilité toute nouvelle. Habillant et coiffant ses sujets avec un respect permanent de justesse fidèle à la globalité de la personne représentée, Hanson réussit à parfaire l’illusion de réalité quand il représente ses scènes hyperréalistes de la vie quotidienne américaine, véritable miroir de l'American way of life. Lucide, critique, humaniste, respectueux de la vie, aucun sujet épineux n’échappe à son esprit créatif et révolté.
La palette de son inspiration couvre quasiment tous les sujets qui dérangent : des multiples facettes du racisme, en passant par la pauvreté, la dépendance et la maltraitance. Son but : transporter des scènes de la vie quotidienne banale ou provocante au musée pour les y immortaliser.
Pour en savoir plus sur la Saatchi-gallery: http://www.saatchi-gallery.co.uk
Cette sculpture de Segal est constituée de bandes de plâtre modelées directement sur un modèle vivant dans la position choisie par l’artiste.
La surface du moulage de la Caissière est hétérogène : elle comporte des traces de coulures, des empreintes de doigts de l’artiste sur le plâtre liquide, du tissu imprégné, du jute et de la filasse. Il s’agit d’une structure creuse qui à l’origine était fixée à la chaise uniquement par les pieds.
Pour en savoir plus sur George Segal Movie House: http://www.centrepompidou.fr