La Vénus de Milo est une célèbre sculpture grecque de la fin de l'époque hellénistique (vers 130-100 av. J.-C.) qui pourrait représenter la déesse Aphrodite (Vénus pour les Romains), actuellement conservée au musée du Louvre.
Le buste de la statue est mis au jour en avril 1820 à Milo, une île de la mer Égée, faisant alors partie de l'empire ottoman, par un paysan nommé Yorgos Kentrotas à la recherche de pierres pour bâtir un mur autour de son champ. Par hasard, un élève officier de marine français, Olivier Voutier, assiste à la découverte.
Passionné par l'archéologie, alors une discipline récente, il incite le paysan à continuer à creuser. Apparaissent alors la partie inférieure de la statue et quelques fragments appartenant de toute évidence à la statue, comme le nœud du chignon. En l'état, le buste n'a déjà plus ses bras, comme en témoigne le dessin exécuté sur place par Voutier.
La statue représente une femme plus grande que nature (hauteur sans la plinthe : 2,04 mètres), debout, en appui sur la jambe droite et la jambe gauche légèrement fléchie, le pied (disparu) dépassant de la plinthe. Le haut du corps est dénudé ; le bas est revêtu d'un himation roulé autour des hanches. Les cheveux sont relevés en un chignon maintenu par un bandeau, dont s'échappent trois mèches tombant sur la nuque.
L’identification de la statue, difficile en l’absence d’attribut, a fait l’objet, depuis sa découverte, de multiples hypothèses et suscité de nombreuses études.
Voici les conclusions de la dernière en date (1985), réalisée par Alain Pasquier, conservateur en chef du département des antiquités grecques et romaines du musée du Louvre :
« Les conditions de la trouvaille et de l’acquisition, l’état de conservation de la pièce, et l’histoire des fragments exhumés à Mélos se sont conjurés pour que la statue garde son mystère. Il n’est donc rien, à ce propos, qui puisse être prononcé avec certitude. Mais si l’on veut bien raisonner en termes de probabilité, c’est Aphrodite, sans doute, qui se présente comme l’identification la plus vraisemblable. L’histoire de l’iconographie de la déesse de l’Amour plaide en tout cas dans ce sens. Car pour revenir à des éléments simples, et ne laisser parler que le bon sens, cette effigie, où l’exaltation de la beauté du corps féminin le dispute à la souveraineté de l’attitude, correspond tout à fait à ce que nous connaissons des images d’Aphrodite. Quand au geste, contentons-nous d’un à peu près : le bras droit croisait le corps, et la main venait à la hauteur de la hanche gauche ; et le plus vraisemblable est que le bras gauche occupait une position élevée : plus de précision serait téméraire. »
En ce qui concerne l’origine et la datation de la statue, « au prix d’une pyramide d’hypothèses dont il est inutile de souligner la fragilité », la Vénus de Milo serait « l’œuvre d’un artiste originaire de la Grèce d’Asie Mineure, dont la carrière occupe la génération des années 120-80 av. J.-C. »
Cet extraordinaire Buste d'homme accoudé, chef-d'œuvre de la sculpture gothique, est attribué à une brillante figure, Nicolas Gerhaert de Leyde, qui domine à la fin du XVe siècle l'école des sculpteurs strasbourgeois. D'origine vraisemblablement néerlandaise, cet artiste semble s'être formé dans les territoires du duché de Bourgogne, au contact de l'art burgondo-flamand. Il est tenu pour l'un des artistes les plus importants de la fin du Moyen Âge septentrional et détermine un tournant décisif dans l'évolution de la sculpture germanique sur le plan formel et iconographique.
Le personnage est présenté plongé dans ses pensées. La position de ses bras repliés l'un sur l'autre et de sa tête inclinée crée une sorte de spirale qui suggère le retrait sur soi dans une intense méditation. On a parfois voulu voir dans cette sculpture un autoportrait de l'artiste, image saturnienne enfermée dans une profonde mélancolie. L'observation minutieuse et sensible de la réalité, poussée jusqu'à ses plus extrêmes limites, parvient à saisir avec une acuité inégalée la vie intérieure du modèle.
Ce motif du "buste accoudé", représentation d'un personnage en fort relief appuyé à un élément d'architecture, connaîtra à sa suite une très grande faveur dans tout le sud de l'Empire. Mais les successeurs de Nicolas de Leyde à Strasbourg se limiteront à un rendu naturaliste des physionomies, sans parvenir à une telle maîtrise dans la finesse de l'analyse psychologique.
Gian Lorenzo Bernini, dit Le Bernin ou Cavaliere Bernini (Naples, 7 décembre 1598 – Rome, 28 novembre 1680), sculpteur, architecte et peintre italien. Il fut surnommé le second Michel-Ange. Son art, typiquement baroque, est caractérisé par la recherche du mouvement, la torsion des formes, le spectaculaire et les effets d'illusion. Il se concilia par son talent précoce la faveur du pape Paul V. Favori des papes, il devient l'architecte de la basilique Saint-Pierre. Il fut employé sans interruption par les pontifes : Grégoire XV le nomma chevalier ; Urbain VIII le combla de richesses ; plutôt en disgrâce sous le pontificat d'Innocent X il n'en conçut pas moins la fontaine des quatre fleuves de la place Navone. On lui doit le baldaquin aux colonnes torses du maître-autel et le dessin de la majestueuse colonnade et des statues qui encerclent la place devant la basilique Saint-Pierre. Ses fontaines monumentales, dont celle des Quatre Fleuves, offrant à la vue de tous les déchaînements des forces vives du baroque, exerceront une grande influence sur l'urbanisme romain et sur l'organisation des places publiques dans les autres capitales européennes. Charles Ier d'Angleterre lui fit faire sa statue.
Réalisée entre 1648 et 1651, la fontaine des Quatre-Fleuves est l'œuvre du Bernin, figure majeure du baroque italien. Située place Navona, près du palais Pamphilj, à Rome, elle offre un ensemble de figures animées d'un grand dynamisme. Elle fut commandée à l'artiste par le pape Innocent X. Les quatre fleuves : Les quatre fleuves représentent en fait quatre continents. Au Nord, le Danube représente l’Europe, au Sud, le Nil représente l’Afrique, à l’Est, on trouve le Gange pour l’Asie ; à l’ouest, son pendant, le Río de La Plata. Ces quatre fleuves sont bien sûr représentés à travers des personnages.
Camille Claudel (Fère-en-Tardenois (Aisne) le 8 décembre 1864 - Montdevergues, (Vaucluse) le 19 octobre 1943) est une sculptrice française, sœur du poète et écrivain Paul Claudel. Elle est également connue pour sa relation passionnelle et tumultueuse avec le sculpteur Rodin, de vingt-quatre ans son ainé. Depuis l'enfance, Camille est passionnée par la sculpture et s'initie sur de la glaise. Appuyée constamment par son père qui prend conseil auprès d'Alfred Boucher, Camille doit affronter la très forte opposition de sa mère, laquelle aura toujours une violente aversion pour cet art qui passionne son aînée. En 1882, alors que les Claudel séjournent à Wassy, Camille persuade sa famille d'emménager à Paris, à l'exception de son père retenu par ses obligations professionnelles. Cela, afin de perfectionner son art auprès des maîtres. Avec son frère Paul, elle habite au 36, boulevard de Port-Royal. Ensuite Camille vit et travaille dans son atelier du 19 quai de Bourbon, dans l'Ile Saint-Louis de 1889 à l'an 1913, date de son internement. Une plaque souvenir est apposée sur cette maison.
Elle suit, tout d'abord, des cours à l'Académie Colarossi. Par la suite, elle loue un atelier avec des étudiantes anglaises dont Jessie Lipscomb avec qui elle se liera d'une profonde amitié.
Camille a d'abord étudié avec Alfred Boucher. Celui-ci était à Paris pour mettre en place La Ruche, un phalanstère, une communauté d'artistes. Mais lorsqu'il gagne le Prix de Rome et s'installe à la Villa Médicis, il demande à Auguste Rodin de le remplacer pour son cours de sculpture qu'il donne au groupe de jeunes filles. Ainsi Camille et Rodin font connaissance. Très vite, la connivence puis la complicité artistique s'installent; devant la fraicheur de Camille, l'originalité de son talent et sa farouche volonté, Rodin ne résiste pas longtemps ; tel qu'il le dit lui même: « Mademoiselle Claudel est devenue mon praticien le plus extraordinaire, je la consulte en toute chose ». Et à ceux qui la critiquent, Rodin répondra : « Je lui ai montré où trouver de l'or, mais l'or qu'elle trouve est bien à elle ». Camille inspire énormément Rodin, qui modèlera « l'Éternelle idole », « le Baiser » (ils y travaillèrent à deux), ainsi que la monumentale « Porte de l'Enfer »... Suivront également des œuvres comme la Danaïde, Fugit Amor… Tous deux vivront bientôt une passion stimulante mais orageuse dans laquelle s'entremêlera l'art des deux artistes, au point que l'art de Camille est considéré comme celui de Rodin. Camille s'acharne à être reconnue pour ce qu'elle est et veut prouver qu'elle n'a pas copié Rodin. Mais, comme le notera Paul Claudel en parlant de sa sœur : « Ce n'est plus du Rodin ».
Edgar Degas né le 19 juillet 1834 et mort le 27 septembre 1917 à Paris, est un peintre, graveur, sculpteur et photographe français. Pendant près de trente ans, déjà âgé, Degas ne cesse de renouveler son art. Travaillant de plus en plus par série, il décline des thèmes familiers. Ne s’intéressant que de manière ponctuelle au paysage, il est toujours fasciné par les danseuses et de plus en plus par les femmes à leur toilette, qui se lavent, se coiffent ou sortent du bain. Danseuses.
Pour peindre ces figures féminines, Degas tend à privilégier les coloris vifs et intenses qu’il juxtapose sans craindre d’aboutir à des harmonies criardes (« La coiffure »). On a souvent expliqué l’évolution de la palette de l’artiste par l’aggravation de ses troubles oculaires. L’usage de ces couleurs audacieuses est pourtant indissociable d’une affirmation de la puissance expressive de la ligne. Degas ne néglige en effet jamais la structure formelle : pour mettre en place ses compositions, il a parfois recours à un dessin sous-jacent au fusain et utilise régulièrement des dessins préparatoires. L’usage intensif qu’il fait de la sculpture participe également de cette volonté de ne pas négliger la structure formelle, recherchant pour chaque figure la justesse des mouvements et l’équilibre des volumes.
A partir des années 1880, Degas va aussi poser la question d'une sculpture « impressionniste ». Réalisant des modèles en cire peinte au naturel qu'il « accessoirise » ensuite, ces sculptures frappèrent ses contemporains par leur réalisme. Sur les dizaines de modèles conservés de nos jours un seul fut présenté de son vivant, lors de l'exposition impressionniste de 1881 : La Petite Danseuse. Cette sculpture (dont un tirage en bronze, daté entre 1921 et 1931, est conservé au Musée d'Orsay) représente, en grande taille, une jeune danseuse de 14 ans. A l'origine en cire peinte, elle était agrémentée de cheveux, chaussons et robe de danse, illustrant ainsi, dans la sculpture, les cherches de Degas sur la réalité. Ces sculptures n'étaient toutefois pas destinées à être montrées mais permettaient à Degas de fixer le mouvement pour ensuite servir de modèles à ses peintures.
Alberto Giacometti, né à Borgonovo (commune de Stampa) dans le Val Bregaglia le 10 octobre 1901 et mort à Coire le 11 janvier 1966, est un sculpteur et un peintre suisse.
Après avoir créé des sculptures « plates » (Femme cuillère, 1926) et « ouvertes » (Homme et Femme, 1928), Giacometti se rapproche des surréalistes et expose aux côtés de Joan Miró et Jean Arp à la galerie Pierre (1930). Il rencontre Louis Aragon, André Breton, Salvador Dalí, André Masson... Il adhère officiellement au mouvement surréaliste un an plus tard. Il y créée diverses œuvres ainsi que des gravures servant d'illustrations pour des livres de René Crevel, André Breton ou Tristan Tzara. Il participe à la rédaction des revues du groupe.
Avec L’Heure des traces ou la Boule suspendue, Giacometti crée le premier « objet à fonctionnement symbolique » (1930) et une sculpture surréaliste au sens premier du mot : L’Objet invisible (1935). Un exemplaire de cette œuvre est d'ailleurs visible au domicile d'André Breton. « Depuis des années, je n'ai réalisé que des sculptures qui se sont offertes tout achevées à mon esprit ; je me suis borné à les reproduire dans l'espace sans y rien changer, sans me demander ce qu'elles pouvaient signifier.Rien ne m’est jamais apparu sous la forme de tableau, je vois rarement sous la forme de dessin.
Les tentatives auxquelles je me suis livré quelquefois, de réalisation consciente d'une table ou même d'une sculpture ont toujours échoué. [...] L’objet une fois construit, j’ai tendance à y retrouver transformés et déplacés des images, des impressions, des faits qui m’ont profondément ému, des formes que je sens m’être très proches, bien que je sois souvent incapable de les identifier, ce qui me les rend toujours plus troublantes... » (Minotaure, 1933).
L'inquiétude, le vide, l'incertitude, la violence, l'horreur sont les caractéristiques des sculptures de cette époque : Femme couchée, Femme égorgée, Cage, Fleur en danger, Objet désagréable à jeter, Table surréaliste, le Palais à quatre heures du matin...
Lors de la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, il quitte Paris pour Genève. Ne disposant d'aucun atelier, Giacometti réalise des sculptures « semis » pouvant se ranger dans une grosse boîte d'allumettes. À la Libération, il revient à Paris avec Annette Arm (il l'épouse en 1949), retrouve son atelier, et ses sculptures « semis », sorties de leur boîte, croissent « naturellement ». À la recherche de la « vraie réalité », il dépouille ses personnages, les réduit à l'essentiel, les rend filiformes. Passant des heures dans son atelier à retoucher sans cesse le morceau d'argile auquel il ajoute de la matière pour mieux la creuser et en retirer le superflu (« Je ne dessine pas l'œil, je sculpte le regard »), au point que parfois, ses amis lui soustraient une œuvre qu'ils considèrent comme achevée quand Giacometti pense qu'il doit la recommencer.
La fontaine Stravinsky, ou fontaine des Automates, œuvre de 1983 est le fruit d'une collaboration entre Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle. Elle est réalisée dans le cadre du pourcentage du budget de la construction du Centre Georges-Pompidou. C'est une commande publique entre la ville de Paris, le ministère de la culture et le Centre Pompidou. L'œuvre est la propriété de la ville de Paris qui se charge de son entretien.
Ce monument évoque l'œuvre musicale du compositeur russe Stravinsky. Compositeur russe du XXe siècle, celui-ci est le symbole de l'éclectisme et de l'internationalisme artistique.
La fontaine Stravinsky est bâtie sur la place Stravinsky près de l'IRCAM (le centre de recherche en musique contemporaine). Elle est composée de 16 sculptures qui font directement référence aux compositions du musicien. Sept sont de Jean Tinguely, six de Niki de Saint Phalle et trois des deux artistes. C'est une œuvre en mouvement. Les sculptures des deux auteurs, toutes mécaniques, noires ou colorées sont animées par la force de l'eau.
Oiseau de feu et serpent, éléments de la fontaine Stravinsky à Beaubourg, Paris. Oeuvre collective de Niki de Saint-Phalle et de Jean Tinguely.
La fontaine en général est (ou était) un lieu de repos et de rencontre dans la cité.La fontaine Stravinsky recrée cela. Les sons que produit la fontaine évoquent la musique. Et l'œuvre de par son emplacement et de par sa nature offre une multiplicité de points de vue. La mobilité des sculptures couplées à la richesse de l'environnement offre au spectateur une œuvre en perpétuelle mouvance et nous interroge sur la pérennité de l'œuvre d'art.
Arman, né Armand Pierre Fernandez le 17 novembre 1928 à Nice et mort à New York le 22 octobre 2005, est un artiste français, peintre, sculpteur et plasticien, célèbre pour ses "accumulations".
Arman a investi les espaces publics de près d'une centaine de villes du monde en réalisant des œuvres monumentales : en 1982, il crée le Long Term Parking de l'ex-Fondation Cartier à Jouy-en-Josas, une tour de 19.50 mètres constituée de véritables automobiles superposées les unes sur les autres, coulées dans le béton; en 1984 suite à une commande de l'état, "à la République", une accumulation de drapeaux en marbre, est installée au Palais de l'Élysée à Paris.
En 1985 à New York, il installe une tour monumentale constituée de coupes de violoncelles en bronze Rostropovitch's Tower, en 1992, accumulation de fourchettes géantes en bronze à Roanne, « Les Gourmandes ».
Puis en 1995 "Espoir de Paix" une accumulation de véritables chars et tanks militaires inclus une pyramide de béton de 30 mètres, fut réalisée à Beyrouth et en 1999, une accumulation de voitures Ferrari en bronze rouge coupées et superposées "La Rampante", à l'entrée du circuit autodromo Enzo e Dino Ferrari en Italie.
Alexandre Calder ( 1898-1976) est considéré comme l'un des plus grands sculpteurs du XXème siècle, connu et reconnu essentiellement pour ses sculptures abstraites et cinétiques, mues par certains procédés mécaniques, ou par les mouvements de l'air et en particulier au travers ses "mobiles" qu'il invente à partir de 1931.
Plus tard, il poursuivra ses recherches au travers des oeuvres qu'il baptisera les "stabiles"; qui seront faites d'importantes structures métalliques assemblées, dont certaines seront mouvantes, les "mobiles-stabiles", et qui lui vaudront une reconnaissance internationale.
Né près de Philadelphie en 1898, dans une famille d'artistes, il suit les cours de l'Art Students League de New York de 1923 à 1926. Fasciné par le cirque, il peint ses premières oeuvres sur ce thème, mais se consacre également à la fabrication de jouets animés en fil de fer, en bois découpé, en caoutchouc, sur les animaux et la vie du cirque, les acrobates, les trapézistes, qui constituent pour lui des oeuvres en 3 dimensions.
En 1930, ses rencontres à Paris, avec des artistes tels que Fernand Léger, le Corbusier et avec l'oeuvre de Mondrian, déclenche son "entrée dans le champ de l'art abstrait ", comme il le dira lui-même ensuite avant qu'il ne rencontre Arp et Hélion qui l'encouragent à exposer dans le cadre du groupe "Abstraction- Création".
C'est en 1932, qu'il expose ses premiers mobiles à Paris mus par quelques procédés mécaniques, avant qu'il ne recherche le moyen de procéder à le création de "mobiles" mus par leur propre énergie, ou par celui des mouvements de l'air.
A partir de 1937, il crée le "stabiles", des sculptures géantes, dont la puissance cinétique s'affirme par le déplacement que le spectateur opère pour en découvrir toutes les faces.
C'est à partir de 1940, qu'il se fait connaître mondialement, avec une importante exposition qui lui est consacrée au MOMA de New York en 1945 avec ses "mobiles". L'année 1951 lui permet de créer des combinaisons de "mobiles-stabiles", avec quelques années plus tard, en 1964-1965, sa consécration avec une exposition au Salomon Guggenheim de New York, puis au Musée d'Art Moderne de Paris, avec sa série des "Totems".