Il s’agir de construire de manière collégiale ce champ de connaissances. Les « fiches Histoire des Arts » se comprennent par ce qui peut être engagé avant de fréquenter un domaine et ce qui peut être entrepris après la rencontre avec ce domaine.
Il s’agit d’un guide pour une approche collective, qui s’appuie d’une part sur une appropriation lexicale ciblée et sur l’analyse de ressentis élucidés. Le point de vue personnel de l’élève peut alors s’épandre de manière raisonnée, et peut dès lors renseigner, avec l’accompagnement de l’adulte, les rubriques de la fiche.
Ainsi, ce guide n’est pas un outil pour tester des connaissances et des compétences.
Une posture de l’enfant s’installera au fur et à mesure de la fréquentation d’œuvres d’art. Cette approche va dans le sens de la mise en perspective pour l’élève d’une co-construction de connaissances et de savoirs. Il s’agit alors de partager une culture commune qui ira en s’enrichissant.
La mise en œuvre des programmes de l’Education Nationale dans le domaine de l’Histoire des Arts va dans cette direction.
A l’école maternelle, sans que l’on soit à proprement parler dans le domaine de l’Histoire des Arts, l’ouverture culturelle par l’approche « buissonnière » des œuvres est indispensable et trouve sa place dans le cahier de vie ou dans un premier carnet culturel, instruit par des activités langagières structurées (débats…).
Aux cycles 2 et 3, le cahier personnel d’Histoire des Arts, dans les différents domaines de l’Histoire des Arts, trouve son sens dans la conservation des traces des expériences.
Après avoir développé des approches plurielles dans les domaines de l’Histoire des Arts et renseigné quelques fiches individuelles avec sa classe, l’enseignant pourra mesurer «l’épaisseur de la culture commune partagée» par :
Par exemple en ce qui concerne le spectacle jeune public, l’enseignant aura pour ce faire conduit :
Il s’agit de mettre le parcours de l’élève au cœur du projet d’école :