Il s'agit de pouvoir constituer des collections de toutes sortes d'architectures rencontrées dans la proximité de l'école, d'y adjoindre certaines architectures remarquables photographiées dans la ville à proximité.
Des tirages sur papier de ces prises de vues pro seront effectués. Il s'agit de respecter quelque peu les échelles des objets photographiés, de sorte que les assemblages, collages, puissent se faire sans provoquer trop de distorsions entre les éléments assemblés.
Là, nous nous rappelons que les panoramiques de la manufacture Zuber proposaient des raccourcis entre les paysages rencontrés dans un pays, et les offraient rassemblés, par des artifices souvent d'ordre végétal (des arbres, des buissons), minéral (une montagne, des rochers) qui servaient habilement de liant entre différentes scènes et lieux évoqués.
Nous serons attachés à créer une forme de linéarité dans la construction de ces paysages urbains, en regard des gravures de la Cosmographia Universalis de Sébastien Münster.
Découvrir des architectes et artistes singuliers : Hundertwasser, Gehry, et Gaudy, vont nous donner des espaces de liberté autour de ce que des assemblages d'objets architecturaux peuvent autoriser.
La mise en couleur relève d'un désir d'harmoniser ces nouvelles constructions.
Lier plastiquement ces photographies imprimées en noir et blanc, peut s'opérer par une utilisation de la couleur. Des feutres marqueurs permettent assez aisément de poser une esthétique choisie, en se jouant des lignes, des signes d'architecture, de partis pris coloristes.
Là, ce sera l'occasion d'effectuer toutes sortes de combinaisons que le collage permet de mettre en oeuvre.
s'agira de mélanger des « morceaux » de bâtiments entre eux, de combiner des formes entre elles, de multiplier (par photocopie) des parties nécessaires et utiles à la réalisation du panoramique d'architectures imaginaires.
Laisser émerger un paysage inventé à partir d'images prélevées, permet de recréer de nouveaux espaces urbains.
Nous pouvons également disposer des éléments choisis, sur des supports en carton, afin de combiner aisément des paysages, des espaces urbains, des architectures en devenir.
Là les éléments autonomes nous donnent une liberté d'action encore plus grande pour réaliser des combinatoires entre tous les édifices inventés.