Peinture d'Histoire

Pratiques artistiques en lien avec l’œuvre

  • Rechercher à partir d’une photographie numérique de l’œuvre, les différentes scènes qui la composent. Associées les une aux autres elles permettent à l’artiste d’ « inventer » cette scène. Cette œuvre relève d’une fiction « rêvée », ou des « collages » de plusieurs dessins, croquis, qui architecturent et installent tous les personnages, groupes de personnages, toutes les architectures au service de cette « réalité fictionnelle ».
  • Chercher la structure du tableau en s’appuyant sur les lignes de compositions données par les architectures représentées, les groupes de personnages, la répartition des couleurs (en les considérant comme des zones colorées).
  • Faire l’inventaire des actions des protagonistes figurant dans cette œuvre : les cavaliers, les enfants, le personnage seul, les adultes attroupés…
  • Rechercher les animaux dans cette œuvre, quels sont leurs rôles ?
  • S’attacher à observer les architectures, et les éléments naturels (la mer, le ciel), quelles sont leurs places dans l’œuvre ? Qu’affirment-ils ?
  • Hiérarchiser les éléments d’architecture, la nature et les personnages représentés. Lesquels sont les plus prégnants, les plus présents ?
  • Quelle est la place donnée aux personnages en mouvement par rapport aux groupes plus statiques ?
  • Rechercher à partir de la biographie de l’auteur, du titre de l’œuvre, le sens donné à cette œuvre et le contexte de sa réalisation (commande, mode orientaliste…).
  • Imaginer les interactions entre les scènes peintes qui devraient habituellement avoir lieu. Par exemple si un personnage dit « important » fait une apparition, tous les regards devraient converger vers ce dernier. En fait la composition donne à voir des scènes multiples qui se tricotent les une dans les autres. Les enfants sont assis paisiblement près d’hommes à cheval qui s’agitent.
  • Prendre des photos numériques des différentes scènes, les découper et recomposer un nouveau tableau à partir des éléments choisis ; Ensuite les coloriser à l’aide d’encres de feutres.
    Pour ce faire il faut :
    • des feutres
    • du rhodoïd
    • des cotons tiges
    Déposer par frottage de les encres de feutre sur le rhodoïd, et les prélever à l‘aide d’un coton tige. Ensuite les appliquer sur les zones à colorer qui sont en noir et blanc. Ainsi le collage recoloré ressemblera à une photographie aux couleurs passées par le temps.
  • Détourner le sens de cette fresque historique en lui ajoutant (par collage) des éléments incongrus, ce qui donnera à cette scène une connotation poétique, humoristique…Introduire des éléments en complet décalage par rapport à l’époque donné ; par collage) des objets qui relèvent des univers de la technologie, du design, du mobilier, de pratiques culinaires, de moyens de locomotion…
  • Mélanger par découpage et collage deux scènes historiques d’époques différentes, et inventer ainsi de nouvelles réalités historiques, les légender et les commenter.
  • Isoler des scènes qui composent cette fresque historique, et les recontextualiser dans des environnements nouveaux. Par exemple le groupe d’enfants réinstallé dans la cour de récréation de l’école.
  • Reconsidérer le titre de l’œuvre, le transformer, et créer les attributs qui servent le nouveau sens donné à cette fresque historique ; par exemple : « le sacre de Napoléon » par David, pourrait devenir l’ « l’anniversaire de Napoléon », lui ajouter des gâteaux, des bougies, des cadeaux, des ballons de baudruche, un buffet, des lampions…
  • Prolonger un fragment du tableau, extrait, et collé sur une feuille de dessin.

Faire un tirage de format A3 de l’œuvre sur du papier à dessin, le recolorer à l’aide de gouaches.

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