« On parle de graphisme dès qu’il y a production de trait, d’empreinte de signe (figuratif ou non) laissant une trace sur un support quelconque : traces laissées, traces produites, traces construites.
Le graphisme reste essentiellement une activité qui doit permettre à l’élève d’accéder dans les meilleures conditions à la différenciation entre deux fonctions : l’une en rapport avec l’image et l’autre en rapport avec le signe. »
« L’acte graphique est un geste délicat qui met en jeu la motricité globale de l’enfant (contrôle du corps, immobilité de la posture) sa motricité fine (réglage du bras et de la main) le contrôle visuel des traces produites, l’activité symbolique enfin qui attache à ces formes des significations. »
La trace écrite est ce que l’on destine à un archivage en classe ou à une communication extérieure, à la fin d’une situation d’apprentissage.
Les traces avant l’écriture : le jeune enfant découvre d’abord les marques qu’il a laissées fortuitement, par un mouvement, un geste fugitif. Puis il cherche à confirmer les effets obtenus. Quand il en acquiert une maîtrise suffisante, il provoque intentionnellement tel ou tel effet.
Le mot est fréquemment employé en esthétique et chacune de ses acceptions correspond à un concept fondamental qu’il importera de distinguer. Á ce niveau, et en ne négligeant aucune de ces différentes significations, supports possibles d’investigations plus approfondies, il s’agira de considérer prioritairement son acception concrète, celle désignant la figure constituée dans l’espace par les contours d’un objet matériel, figuratif ou non, ou encore celle désignant l’aspect général extérieur.
Originellement, dessiner signifiait aussi bien former le projet que tracer les contours. Dans le contexte actuel des technologies numériques et des pratiques du dessin, l’élève est amené à expérimenter et maîtriser une grande variété de pratiques graphiques. Elles doivent lui permettre d’appréhender les rapports qu’entretiennent l’idée, l’émergence de la forme et la pratique du dessin. La dynamique ainsi créée favorise la construction d’un objet artistique. L’élève est conduit à concevoir son dessin comme support de sa pensée, comme moyen de la capter. Il peut ainsi s’affirmer dans une forme d’écriture visant aussi bien l’observation d’une réalité que l’expression d’une intériorité.
Un symbole graphique est la représentation d’un concept ou d’un objet qui le caractérise.
Certains graphisme ont une connotation universellement connue et reconnue, d’autres ont des références particulières et propres à une culture (spatio-temporelle, professionnelle, etc.).