Il est logique d’utiliser des activités graphiques comme activités préparatoires à l’écriture. Comment alors expliquer qu’il puisse exister une différence entre graphisme et écriture ?
Plus qu’une question de vocabulaire, j’y vois là une question de concept :
- je réserverais à l’expression « préparation à l’écriture » toute activité, graphique ou non, qui permet d’enseigner les éléments du code graphique. Ainsi, coller des gommettes triangulaires le long d’une ligne virtuelle constitue pour moi une activité de préparation à l’écriture si elle est perçue par le maître comme l’apprentissage de la tenue de la ligne.
Son action sera psychologiquement renforcée par sa place dans le cahier de préparation à l’écriture :
Garder cette différence présente à l’esprit n’exclut pas le graphisme et aide l’enseignant à structurer et optimiser ses activités graphiques en vue de la préparation à l’écriture. De nombreuses activités traditionnelles à l’école maternelle sont exploitables dans la préparation à l’écriture, y compris les activités musicales. »
Danièle Dumont